William Radet - mon blog...

Si vous êtes un peu las…

vous pouvez rester là… 

Laissez tomber vos yeux… ils flotteront

        toujours dans un océan de verdure            

ou sur la mer bleue

Le silence tranquille du matin…

Se poser sur une terrasse

                   Regarder le si beau rien

Tu seras un homme mon fils…

Je t’achèterai des lunettes de soleil.

Devinez le poids

de la femme aux petits pois !

Nous nous posâmes dans l’ombre douce de la terrasse enchantée d'un hôtel chic... 

On servait ici divines linguines et vongoles                                 au prix d’une banale pizza en millieu touristique

et coco nous répète que c'est beau

Que dire... J'ai un blanc

On tente de piquer le ciel

pour qu’il pleuve un peu 

Promenade sereine

avec la sensation fugace

qu’il s’est passé bien des choses

derrière les hauts murs et les petites portes

Quand je lis Proust je me sens tout jeune

Quand je lis Simon je me sens tout petit

Quand je lis Sarraute je me sens lucide

Quand je lis Bernhard je me sens morveux

Quand je lis Céline je me sens nombreux

Quand je lis Kafka je me sens fragile

Quand je lis Musil je me sens agile

Quand je lis Beckett je me sens moins net

Quand je lis Cioran je me sens tout blanc

Quand je lis Grack je me sens moins crack

Quand je lis Pérec je me sens plus joueur

Quand je ne lis plus je ne suis plus

Quand je ne suis plus rien je ne suis plus rien

Une simple petite ville

avec des petites fleurs

des grands escaliers

des grandes falaises

Le flou ne vous mène pas en bateau...

Ceux qui vivent dans la lumière

inventent des ombres

« Donnez-moi la force de m’évader               Cette île est trop petite pour moi… »

dit-il en soupirant

Les marches du pouvoir                               

s’usent avec le temps